Bas relief - Dessin et défonçage

Une fois le dessin reporté sur le parement, un défonçage est réalisé afin de placer les points hauts et bas caractéristiques relevés sur le plâtre.

Point particulier : j'ai choisi, par souci d'unité de matière et goût, de ne pas rapporter de cadre, mais d'utiliser le panneau intégralement. La conséquence de ce choix est la difficulté de travail imposée par la hauteur des bords, qui gênera le bon placement et la bonne frappe des outils.

Bas relief - Réalisation des clés

Les clés sont en chêne, leurs longueurs majorées afin de les laisser travailler : un contrôle quotidien permet de les insérer en force jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de jeu.

Ce type d'assemblage est visible sur les faux-parements de cadre (miroir, tableaux...)

Bas-relief - Plâtre d'atelier et panneau

Le plâtre sert de modèle pérenne, de référence pour les reliefs et creux, et à déterminer l'épaisseur du panneau à réaliser.

Le panneau, en noyer massif, au vu de son épaisseur, va être renforcé par des clés (réalisée ultérieurement).

Bas-relief - Terre et moulage

J'ai choisi de réaliser la sculpture en noyer : si les morceaux de bois sont intéressants, j'exploiterai les veinages en les associant aux lignes de fuite pour aider la lecture du bas-relief.

Mais avant de débiter, un travail dans la terre (recherche de l'épaisseur finale, recherche des états de surface) suivi d'un moulage en plâtre (la terre va sécher et se craquer au fil du temps) vont me permettre de créer une interprétation en 3D de l'estampe.

Implantation des éléments, recherche des plans

Recherche des points hauts et bas, travail sur les états de surface

Bas-relief - Inspiration

Réalisation imposée dans le programme (et visée par un jury de professionnels !) : le bas-relief.

Pendant que les élèves en ébénisterie s'affairent à réaliser la table à jeu style Louis XVI (et oui, un an déjà en ce qui me concerne...), et après avoir eu une approche avec l'estanier du travail dans la 3ème dimension (ornements et fond piqué), mes collègues et moi-même (et Yan pour rattraper nos erreurs affiner notre technique) somes prêts à faire un pas de plus dans la connaissance de l'art sculptural. 

Cahier des charges : un support massif, coté 570 x 450 mm (avec majoration possible selon arguments avec Yan), en tilleul, chêne, noyer et/ou merisier (les essences peuvent être associées) ; l'épaisseur finale du support doit avoisiner les 16 mm (plus ou moins 4 mm selon la masse sculptée).

Consignes : éviter la représentation anatomique (objet du haut-relief et de la ronde bosse, zone limitée au visage et au buste) humaine et animale, attention au principe de perspective.

Mes recherches m'ont permis de trouver comme inspiration une estampe d'Hasui Kawase, réalisée en 1925, représentant le temple Zozo-ji à Shiba sous la neige (je vous renvoie sur Wikipédia et Artmémo).

Voici l'estampe :