dimanche 17 février 2013

Décor de bronze oxydé

A gauche, sans fond texturé ; à droite, avec fond texturé.

Décor de cuir

Feuille de démonstration avec pochoir en surface, pochoir en relief, finition cirée.


Réalisations des stagiaires

A droite, fond texturé

Sylvie

Élodie

Julien

Géraldine

Jade

Frédéric

vendredi 15 février 2013

Peinture décorative - Présentation

Exemples d'imitation de matières et matériaux


  

  





 Prise en main

Le matériel demandé pour la formation est le suivant :
- pinceaux plats (spalters) en 30, 40 et 50 mm de large
- pinceaux ronds (brosses à rechampir) de diamètre 21 mm maximum
- étrier et rouleaux (ras, à laquer....)
- éponge naturelle (environ 15 cm de diamètre)
- chiffons en coton

L'exercice initial va consister tout simplement à tester ,dans un glacis (1) de peinture acrylique, différents effets produits par divers outils : spalters, brosses à rechampir, éponge naturelle (chiquetage), chiffon torsadé et roulé, emballage plastique, éponge domestique, vitre...

(1) glacis : mélange de peinture et d'eau

Le matériel et la feuille de démonstration


Feuille d'exercice

vendredi 8 février 2013

Restauration mobilière - janvier 2013 (table Napoléon III)

Second post sur le stage de restauration.

On change de meuble et de période (et d'interventions !) : table Napoléon III, avec un tiroir en ceinture, en bois noirci et laiton.

1ère étape : diagnostic



La table est retournée pour contrôler l'état de la structure, vérifier les assemblages et l'état général.


La façade du tiroir montre l'absence de filets de laiton.


Les différents éléments constitutifs sont identifiés, décollés et déposés.
 
Les filets de laiton ont été reposés, et la surface a été nettoyée en vue des finitions.

Afin de coller au mieux les filets sur les côtés, on réalise une cale en plâtre qui servira à les maintenir en place en une seule fois.


Dessous du plateau : le placage arraché va être remplacé.


Collage des greffes de placage du dessous du plateau.

Dessus (ou parement) du plateau : la galerie et les filets ont été déposés, les papiers adhésifs retiennent des petits éléments de bois. Le motif central n'a pas besoin d'intervention. Par contre, une zone cloquée va être traitée en priorité.

Une lame de scie à métaux transformée en spatule va permettre de glisser de la colle sous le placage (qui lui même est plaqué en bois noirci), pour recoller la zone cloquée.
 
Les filets sont rassemblés par emplacement, un papier résume les positions des éléments présents et absents, un filet large a été refait (le filet fin associé est maintenu par le papier adhésif, à gauche du plateau)

Le stage s'achevant, tous les éléments ont été identifier en vue de la reprise de restauration (pour une prochaine promo).

Que retenir de ces quelques semaines ? L'impression que le temps est passé trop vite, il y plein de choses à savoir, ne pas finir une restauration est frustrant, et le prof était super.

En conclusion, je paraphraserai François Germond, dans son ouvrage L'ébéniste restaurateur, dans lequel il explique que la seule limite d'intervention, au delà du respect de l'intégrité du meuble et de la réversibilité des actes, est celle de la valeur du meuble : valeur commerciale, certes, mais aussi valeur sentimentale accordée par le client.

Bon, il est temps d'aller préparer les pinceaux...


vendredi 1 février 2013

Restauration mobilière - janvier 2013 (commode Régence)

Bon, on change de format : un mois résumé en deux posts !

Après les agapes de fin d'année 2012, j'ai enchaîné sur une avant-dernière formation : initiation à la restauration mobilière, au Centre de Formation Continue de Châteaurenard. C'est une formation professionnalisante, à priori l'une des moins chère de France. La durée est de deux mois, mais comme je finissais mon enseignement précédent en tournage, j'ai pu obtenir une dérogation (qui plus est au vu de mes deux années passées en ébénisterie et sculpture/dorure sur bois). Donc, tout bien comme il faut.

Le principe : une dizaine de stagiaires, sans connaissances préalables dans le domaine du bois, sont répartis par deux ou par trois, et interviennent sur des meubles massifs ou plaqués, anciens ou modernes, sous la direction d'un maître artisan (Guillaume Bourgoin, installé à Saint Gervais du Gard). Le premier mois était consacré aux connaissances et termes de base du mobilier. L'enseignement est dispensé selon le type de meuble, et en alternance avec des savoirs ou savoir-faire nécessitant l'attention de tout le groupe (sécurité aux machines, affûtage des racloirs et ciseaux à bois...). Au terme des deux mois, chacun est censé avoir vu ou réalisé un panel d'interventions diverses et variées. Ces interventions ont lieu soit sur un seul meuble, soit sur plusieurs dès que l'un est fini. Au fil des semaines, chacun, en accord avec le formateur, peut évoluer d'une restauration à l'autre, même s'il vaut mieux travailler intégralement sur le même meuble, afin de pouvoir apprécier le résultat final.

L'intérêt de cette formation est basé sur des interventions les moins destructrices possibles, et l'utilisation de colles animales, permettant la réversibilité des travaux à n'importe quel moment.

Je suis arrivé début janvier, et j'ai rejoint Lydie en cours d'intervention sur une commode tombeau Régence en noyer massif (tiroirs en pin). Le meuble avait déjà reçu des renforts de structure, quelques greffes, et nous avons entamé le décapage du bois et de la quincaillerie.

Le plateau était déjà déposé et désassemblé, les tiroirs ont été retirés, les masses intermédiaires sont en train d'être collées, celles du bas vont être refaites.

Renforcement du fond d'un tiroir


Côté droit en cours de décapage (on révèle la patine du bois après avoir identifié et retiré les finitions, ici de la cire)

Les tiroirs déposés (quincaillerie retirée) celui de droite a sa façade décapée.

La commode remontée, le plateau réassemblé, le tiroir du haut a eu sa façade cirée dans le cadre du cours sur les cires.

La commode prête pour la livraison.