Donc le temps passe vite ET j'ai subi une cochonnerie de virus il y a trois semaines, qui m'a cloué au lit pendant trois jours ET nous avons eu droit à une semaine de vacances ET nous avons eu exceptionnellement une semaine de plus pour achever nos bas-reliefs (en fait, une espèce d'inertie s'est installée dans le groupe, et cela a décalé le programme d'autant).
Objectif du 30 juin 2012 : soit mettre les bouchées doubles, soit disposer de temps en moins pour l’œuvre de fin d'année, soit supprimer une partie de la formation (non envisagée en fin de compte).
Bref, revenons-en au titre...
Voilà le bas-relief que j'ai eu l'honneur, avec mes petits camarades, de présenter aux membres du jury (vous trouverez les autres réalisations dans le signet de la page d'accueil Bas-relief 2012) :
Critiques du jury :
- dans l'ensemble, satisfaisant (répond à l'appellation de bas-relief : profondeur, mouvements...)
- traces d'arrachement de fibre (traduire : gouges à affûter plus régulièrement - les bases, quoi...)
- rendu de mouvement de la geisha correct
- sensation de vent bien rendu également
- travail d'état de surface intéressant sur le tronc et le feuillage sans neige
- ombrelle/parapluie pas assez mis en volume, et pas assez détaché du fond
- traces de gouges sur les toits (sculpture en bois de travers) : j'étais limité par le contre-fil sur le bord de droite, donc nécessité de sculpter en travers-fil, et pour ne pas trop choquer l’œil, obligé de le faire pour la toiture en général
- quelques bords de "tuile" (toit du haut, à gauche) ont été arrachés lorsque j'ai passé la brosse avant de cirer, et je n'ai pas pu les recoller
- travail d'état de surface intéressant sur le tronc et le feuillage sans neige
- ombrelle/parapluie pas assez mis en volume, et pas assez détaché du fond
- traces de gouges sur les toits (sculpture en bois de travers) : j'étais limité par le contre-fil sur le bord de droite, donc nécessité de sculpter en travers-fil, et pour ne pas trop choquer l’œil, obligé de le faire pour la toiture en général
- quelques bords de "tuile" (toit du haut, à gauche) ont été arrachés lorsque j'ai passé la brosse avant de cirer, et je n'ai pas pu les recoller
- j'ai récupéré une astuces pour simuler les zones enneigées, merci messieurs !
Autocritique :
- j'ai peut-être visé un peu haut !
- j'ai appris beaucoup de choses quant à l'approche et la réalisation (c'était mon objectif principal) : états de surface (sol, tronc, feuillages, toits...)
- malgré des moments de démotivation (pertes des volumes, des reliefs, des repères de perspectives..), optimiser son temps : affûtage !!!
Debriefing général :
Nous avons pu discuter tous ensemble avec les membres du jury : fort intéressant, mais peu encourageant pour l'après-ESEA, à moins d'aimer ce métier, et soit avoir déjà un bon carnet d'adresses, soit être prêt à attendre (plusieurs années ?) de développer son style pour s'investir artiste. A retenir :
- prendre tout ce qui est à notre disposition, poser des questions, s'intéresser (et oui, 10 mois, c'est vite passé à l'ESEA !)
- écouter les profs : ils nous permettent d'entamer une carrière en gagnant plusieurs (dizaines) années d'expérience, que ce soit du simple (et essentiel) affûtage des gouges (entretien du matériel), aux techniques de conception d'un projet, en passant par les références et styles historiques et la gestion.
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